Il y a quelque temps, sur Instagram, j’ai suivi des publications de Laines à l’ouest qui parlaient de laine, de moutons et de la Manche.
Intriguée, je suis allée visiter le blog.
Ayant beaucoup aimé l’article sur la tonte des moutons, j’ai poussé plus loin mon exploration. J’ai découvert le projet ambitieux d’un collectif regroupant des personnes exerçant des métiers autour de la laine.
En gros, il s’agit de :
- produire un fil local de qualité,
- travailler en réseau avec les éleveurs et les artisans,
- et mettre en valeur les races locales que sont :
- Le mouton cotentin,
- l’avranchin,
- et le roussin de la Hague.
Le savoir-faire traditionnel a souvent disparu. La laine n’est pas ou trop peu valorisée dans l’élevage ovin industriel. Pour le collectif, la tonte d’un mouton doit aussi permettre la récolte d’une belle toison. Pas seulement à délester l’animal de son gros manteau.
Comme j’aime toucher la matière avant de l’acheter, je suis allée à la boutique-atelier de Lessay qui est ouverte le mercredi après-midi. J’ai rencontré Stéphanie, éleveuse de moutons dans le Sud Manche. Je la remercie de son accueil et des précisions apportées sur ce projet particulier. Elle parle avec passion de tout le travail nécessaire pour arriver à produire une pelote.
Ainsi, j’ai appris que la laine du mouton avranchin a été une des meilleures laines de France !
J’aurais bien aimé approcher de près les moutons producteurs de ce fil rustique et passer mes mains dans leurs toisons. Une autre fois peut-être…
D’emblée, j’ai été conquise par ce fil bien rond. Les teintures naturelles utilisées pour le bleu et le rose apportent beaucoup de douceur. Alors, j’ai craqué et suis revenue avec quelques pelotes.
Est-il utile de préciser que ce beau fil est 100 % laine !
De retour à l’atelier, j’ai eu envie de créer, tout de suite, un bijou utilisant ce fil.
Une façon à moi de supporter Laines à l’ouest.
La laine a eu chaud entre mes doigts tant je l’ai manipulée avant de trouver une piste qui me convienne…
Après plusieurs essais, j’ai opté pour des boucles d’oreilles de forme créole.
Elles vous plaisent ?
Vite, allez les découvrir à la boutique Pamalussi !
J’ai déjà une autre idée pour utiliser mes pelotes :
Quand Laines à l’ouest rencontre Fonty…
Mais ce sera une autre histoire !
Bien sûr, je compte sur Stéphanie ou Marion pour apporter des informations complémentaires à cet article. Et je vous encourage vivement à suivre l’actualité de Laines à l’ouest !
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