Vous recherchez une nouvelle écharpe à rayures pour affronter l’hiver ?
Chaude évidemment mais pourquoi pas en laine fine pour changer. L’offre est vaste mais vous trouvez qu’il est difficile de trouver un modèle original. Et bien non, vous êtes précisément au bon endroit pour dénicher la « perle rare ». 🙂
Je déclarais, dans un article précédent, que l’accessoire indispensable pour l’hiver était le bonnet. C’est toujours vrai. D’ailleurs, vous pouvez retrouver dans la boutique les derniers bonnets crochetés. Mais quelle est la compagne idéale du bonnet… L’écharpe bien sûr !
En tissu, à rayures, en grosse laine ou laine fine, il y a tout ça chez Pamalussi. Que des modèles uniques en plus et fabriqués de façon artisanale. Vous pouvez aller directement à la boutique pour les découvrir. Mais si vous souhaitez savoir comment j’ai tricoté les écharpes à rayures en laine fine, lisez la suite de cet article, vous découvrirez l’envers du décor.
Pourquoi choisir une laine fine pour ces écharpes
Si vous avez parcouru ce blog, vous savez que j’aime la couleur et la fantaisie. Alors quand j’ai découvert la laine Goomy de chez Bergère de France, j’ai tout de suite été conquise. Tricotée en jersey, elle dessine des motifs différents en fonction du nombre de mailles. C’est surprenant et rigolo. Bref, elle a tout pour me plaire.
Pour composer les rayures et ajouter davantage de douceur, j’ai décidé de lui associer une laine layette de couleur unie. Car si c’est doux pour bébé, ça l’est aussi pour les grands.
J’avais la matière et le point, du jersey. Sauf que tricoter des écharpes avec des aiguilles n° 2.5, ça demande beaucoup, beaucoup de temps. Qu’à cela ne tienne, dans l’atelier Pamalussi, je ne manque ni de ressources ni d’outils. L’utilisation de la machine à tricoter est tout indiquée pour ce genre de travail. Alors j’ai ressorti la mienne de son carton.
La mise en œuvre du projet
Si tricoter à la machine va beaucoup plus vite qu’à la main, la préparation, elle, demande plus de temps. Comme un bon croquis vaut mieux qu’un long discours, voici une infographie qui résume les étapes du processus d’élaboration.
Une fois tous les calculs terminés, j’ai pu me lancer dans l’exécution, à savoir :
- préparer les pelotes avec le dévidoir et les cônes,
- monter les mailles,
- tricoter,
- fermer les mailles,
- rentrer les fils,
- et coudre l’étiquette Pamalussi.
Dans la vidéo suivante, vous aurez le son en plus 😉
Comme vous le voyez, tricoter à la machine demande de la concentration. L’attention est continuelle. Je dois veiller à ce qu’il n’y ait pas de nœuds lors du bobinage, pas de maille qui saute lors du passage des chariots, contrôler que le travail soit toujours sous tension avec les poids… Et ne pas me faire surprendre par l’absence de fil sur le cône sinon je me retrouve avec l’écharpe qui tombe sur mes pieds et les aiguilles vides !
Mais au final, j’obtiens un point jersey très régulier, beaucoup plus propre qu’aux aiguilles. Et si ce travail est moins reposant qu’en étant assise dans un canapé à tricoter en écoutant de la musique, il a un avantage non négligeable : il est bien plus rapide.
Maintenant, vous savez tout sur la production de ces écharpes. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un commentaire.
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