Moi, pas.
Chaleur, ciel sans nuages, incendie, canicule… j’en ai ras le bonnet de cet été. Si on ajoute les guerres qui ne finissent jamais, le dérèglement climatique, le manque d’eau et compagnie, il y a de quoi perdre le moral. Ah et j’oubliais le Covid qui est toujours en embuscade ! Je ne sais pas vous mais certains jours j’ai un peu de mal à trouver la vie belle.
Et pourtant j’ai de la chance
Je mange à ma faim. J’ai un toit même s’il n’est pas à moi. Je vis dans un pays où la sécurité sociale assure. Je suis libre de me déplacer et d’exprimer mes opinions. L’eau coule encore lorsque j’ouvre le robinet. Je peux continuer à énumérer plein de points positifs alors pourquoi je me sens lasse et me plains ? Est-ce le coup de mou d’août ? La pluie qui tarde à venir et me manque ?
Pas le choix, réagir
Et résister à la morosité ambiante. Apprécier ceux et ce qui m’entourent. Continuer ce que je sais faire. Créer du beau. Ou s’en approcher. Entretenir le plaisir à fabriquer ce que j’imagine.
Et puis quoi, été = vacances, non ?
Oui si les gens aiment l’été, c’est surtout parce que c’est le moment des vacances et des retrouvailles. Bref, de bons moments à se remémorer tout au long de l’année à venir.
Et après ce début d’article plutôt déroutant, place à la beauté.
Je ne suis pas partie en vacances cet été mais avant, au printemps. Il est temps maintenant de vous livrer une sélection des paysages qui m’ont enthousiasmés pendant ces deux pauses.
Quand je contemple les photos ci-dessous, la fournaise extérieure alimentée par le bitume de ma rue s’atténue. Profitez-en aussi !
L’Aubrac
En avril, j’ai découvert l’Aubrac. Territoire sauvage et envoûtant. Pour y aller, je suis passée par le plateau des Millevaches et le lac de Vassivière. J’en ai pris plein les yeux tellement la nature était belle ! Des couleurs douces avec un soupçon de vert presque fluo annonçant le printemps.
J’ai été surprise de voir sur mon chemin les différences importantes de l’évolution de la végétation au printemps. Je pensais qu’elle serait plus avancée en descendant vers le sud. Mais non, à mon départ de Normandie, tous les arbres avaient leurs feuilles et tout était vert. Et arrivée en Aubrac, ce n’était pas encore le cas, probablement à cause de l’altitude et des températures plus basses en hiver.
Il y avait plein de jonquilles dans les champs couvrant le plateau de l’Aubrac !
Si vous aimez la randonnée, je vous recommande cette région. J’ai emprunté ce chemin bordé de pierres moussues. Belle immersion dans la nature.
Les Vosges alsaciennes
Autre décor début juin. Les chaumes fleuries de la route des Crêtes ont imprimés dans ma mémoire des couleurs à assembler en bijoux. La rondeur des montagnes donne de la douceur à cet environnement où broutent des vaches à la robe joliment tachetée. J’ai adoré parcourir la route des Crêtes où je ne cessais de m’émerveiller de la richesse de la flore.
Les vaches normandes sont belles mais la vosgienne n’est pas mal non plus 😉
Ah la tarte aux myrtilles de la ferme auberge Uff Rain, c’est quelque chose ! Et en plus, il y avait une magnifique vue sur les montagnes environnantes où des traces de neige restaient accrochées.
Vous l’aurez remarqué, pas question de bijoux dans cet article. Mais ça va venir. J’ai toujours beaucoup d’idées. Je fais des essais, pas toujours concluants mais j’avance. Certes à petits pas, mais c’est mon rythme 😉
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